Le fiasco Solyndra, auquel j'ai consacré ce billet à la mi-septembre, a fait sa première victime : Jonathan Silver, responsable du département de l'Énergie qui a donné le feu vert en 2009 à une garantie d'emprunt de 535 millions de dollars à la compagnie d'énergie solaire de Silicone Valley qui a fermé ses portes en août dernier.

Il serait étonnant que la démission de Silver mette fin à la controverse autour de cette garantie d'emprunt. Le fiasco de Solyndra représente un échec pour la politique «verte» de Barack Obama. Un échec d'autant plus embêtant que le président s'était rendu dans la nouvelle usine de Solyndra pour vanter ses panneaux solaires alors même que la Maison-Blanche recevait des informations sur la précarité de la situation financière de la société californienne.

Le président Obama a néanmoins défendu aujourd'hui la garantie d'emprunt à Solyndra en faisant valoir que le gouvernement américain devait accepter de prendre des risques de ce genre pour ne pas prendre un retard insurmontable sur la Chine et l'Europe dans le domaine des énergies renouvelables.