Et rebelote! Washington sera le théâtre d'un nouveau compte à rebours au cours des prochains jours qui fixera l'attention du public américain sur la capacité de ses élus de s'entendre sur des mesures pour réduire le déficit du gouvernement fédéral.

La commission bipartisane créée cet été dans le cadre de l'accord sur le relèvement du plafond de la dette a jusqu'au 23 novembre pour trouver au moins 1 200 milliards de dollars de réductions du déficit, qui viendront s'ajouter aux 917 milliards déjà décidés par l'accord du mois d'août.

À défaut d'une entente entre les six républicains et les six démocrates qui composent la commission, des coupes automatiques dans les dépenses militaires et de santé à hauteur de 1 200 milliards de dollars seront enclenchées.

Dans un article récent, le New York Times faisait état des manoeuvres de plusieurs parlementaires pour éviter les coupes automatiques dans les dépenses militaires en cas d'échec de la commission bipartisane, manoeuvres auxquelles s'oppose Barack Obama.

Le quotidien new-yorkais revient aujourd'hui à la charge avec un article sur les efforts de certains membres de la commission pour repousser à l'an prochain toute décision sur la façon d'augmenter les recettes gouvernementales pour réduire le déficit, augmentation dont certains républicains reconnaissent aujourd'hui la nécessité.

L'incapacité de la commission d'en venir à une entente pourrait créer des remous sur les marchés financiers et inciter les agences de notation à abaisser la note de la dette publique des États-Unis.

On parie combien que cette commission se dirige vers un flop?