Les partisans de Ron Paul n'ont de cesse de se plaindre que les «médias de masse» ignorent leur candidat préféré à l'investiture républicaine pour la présidence. La chroniqueuse du New York Times Gail Collins rompt aujourd'hui ce silence présumé en signant un article sur le représentant du Texas, dont les minces chances de remporter les caucus d'Iowa (mais pas l'investiture républicaine) l'ont poussée à lire ses livres.

Je traduis un extrait de sa chronique :

Au fond, Paul semble vouloir retourner au 18e siècle, quand chaque banque pouvait établir sa propre politique monétaire et chaque communauté gérait ses propres écoles - en supposant, bien sûr, que la communauté voulait les financer.

«Les Pères fondateurs de ce pays étaient bien éduqués, principalement par un enseignement à la maison ou dans des écoles associées à une église», écrit-il. Ceux qui n'étaient pas nés dans l'aristocratie pouvaient sans doute retourner à leurs travaux de couture ou à la récolte des foins.