Lue dans un reportage du New York Times sur les résultats de la première phase des élections égyptiennes, cette déclaration d'un intellectuel libéral :

«Cela signifie que, si les Frères musulmans le décident, le Parlement peut être une affaire entre islamistes - un débat entre islamistes libéraux, islamistes modérés et islamistes conservateurs, et c'est tout. Je n'ai pas peur de dire que ce n'est pas une chose excellente. Ce n'est pas un jour joyeux de mon point de vue.»

Les Frères musulmans ont revendiqué environ 40% des suffrages, ce qui était attendu. Mais, comme le souligne le Times, la grande surprise de ces élections aura été la poussée des fondamentalistes sunnites du parti Al-Nour, qui aurait remporté environ 25% des voix.

Le parti salafiste, qui se réclame d'une version très rigoriste de l'islam, appelle à l'application de la charia (loi islamique) dans les domaines politique, social et économique.