Le 31 août 1910 : Theodore Roosevelt, élu à la présidence sous la bannière républicaine, se rend à Osawatomie, dans l'État du Kansas, pour appeler les Américains à un «nouveau nationalisme», définissant un nouveau rôle pour le gouvernement, qui doit s'opposer aux trusts, protéger les travailleurs et établir un impôt progressif, en autres idées «radicales».

Le 6 décembre 2011 : Barack Obama se rend au même endroit et invoque le «nouveau nationalisme» de TR pour dénoncer la philosophie actuelle du Parti républicain, décrier les inégalités économiques aux États-Unis et défendre la classe moyenne, pour qui le rêve américain est de moins en moins une réalité à son avis. Je cite un extrait du discours du président :

«C'est un moment décisif pour la classe moyenne et tous ceux qui se battent pour atteindre la classe moyenne. Ce n'est pas seulement un autre débat politique. C'est une question qui définira notre époque. Il s'agit de savoir si nous aurons un pays où les travailleurs peuvent gagner assez d'argent pour élever une famille, accumuler des épargnes, acheter une maison et assurer leur retraite.»

Le 44e président a profité de l'occasion pour renouveler son appel en faveur de la prorogation des allègements de contributions sociales expirant à la fin du mois pour la classe moyenne, ce à quoi se refusent les républicains du Congrès.

Il a également promis d'opposer son veto à toute tentative républicaine d'abroger ou d'affaiblir sa réforme du système financier.

On trouve ici la transcription de son discours et ici le compte rendu du Washington Post.