Le New York Times publie à la une un reportage sur l'organisation de Ron Paul en Iowa, où le zèle de ses supporteurs pourrait jouer un rôle déterminant dans les résultats des caucus qui auront lieu le 3 janvier dans cet État. Je traduis un passage de cet article sur les composantes de cette organisation, qui est en place depuis la campagne de 2008 en Iowa du représentant texan :

M. Paul compte sur des supporteurs loyaux et relativement divers : des étudiants universitaires attirés par sa position anti-guerre et son désir de mettre un terme à la prohibition de la marijuana et d'autres drogues, des conservateurs populistes suspicieux de Wall Street qui acclament ses critiques de la Réserve fédérale, et des militants du Tea Party qui épousent son credo en faveur d'un gouvernement plus petit.»

Comme d'autres observateurs l'ont fait après le débat de jeudi en Iowa, le Times note que la position anti-guerre de Paul pourrait limiter ses appuis au sein du Parti républicain. Je publie ci-dessous l'échange entre le représentant du Texas et Michele Bachmann sur la question de l'Iran. Échange qu'il faut évidemment écouter en se rappelant l'attitude du républicain moyen face à l'Iran et au monde musulman et en retenant que l'Agence internationale d'énergie atomique a produit un rapport indiquant que «l'Iran a mené des activités visant à mettre au point un engin explosif nucléaire».

Un des défis de Ron Paul en Iowa sera de convaincre ses supporteurs démocrates et indépendants de participer aux caucus républicains, ce que ses rivaux mettent en doute.