Le New York Times revient dans cet article sur les écrits racistes, homophobes et antisémites publiés dans les années 1990 dans des bulletins d'information appartenant à Ron Paul. Ces écrits, qui refont surface pour la deuxième campagne présidentielle d'affilée, sont aujourd'hui mentionnés par certains commentateurs conservateurs qui s'inquiètent de la popularité du représentant du Texas en Iowa, première étape du marathon électoral qui mènera à la sélection du candidat présidentiel du Parti républicain en 2012.

Ron Paul a dénoncé en 2008 ces écrits qui ont paru dans des bulletins ayant pour titre Ron Paul Political Report, Ron Paul's Freedom Report, Ron Paul Survival Report et Ron Paul Investment Letter. Ces publications ont vu le jour pendant une période où le gynécologue-obstétricien de profession ne siégeait pas à la Chambre des représentants. Celui-ci a affirmé il y a quatre ans ne pas savoir qui avait écrit les passages controversés dont le Times fournit quelques exemples dans ce paragraphe que je cite dans le texte :

A 1992 passage from the Ron Paul Political Report about the Los Angeles riots read, "Order was only restored in L.A. when it came time for the blacks to pick up their welfare checks." A passage in another newsletter asserted that people with AIDS should not be allowed to eat in restaurants because "AIDS can be transmitted by saliva"; in 1990 one of his publications criticized Ronald Reagan for having gone along with the creation of the federal holiday honoring the Rev. Dr. Martin Luther King Jr., which it called "Hate Whitey Day."

L'hebdomadaire conservateur The Weekly Standard publie également un article dans son numéro courant sur les bulletins d'information de Ron Paul sous la signature de James Kirchick, le même journaliste qui avait révélé l'existence de ces publications en 2008.

Dans son texte, Kirchick ne s'inquiète pas seulement des bulletins d'information de Ron Paul mais également de ses présences fréquentes à l'émission radiophonique d'Alex Jones, le roi des théories de conspiration aux États-Unis. Dans ses échanges avec Jones, le représentants texan semble parfois donner raison à l'animateur.

Disons que les adversaires de Ron Paul ne manqueraient pas de matériel pour le faire passer pour un joli moineau dans des pubs.