Quelques jours seulement après le départ des derniers soldats américains d'Irak, une douzaine d'explosions ont secoué Bagdad ce matin, faisant au moins 63 morts et au moins 180 blessés. Ces violences surviennent au moment où s'envenime une crise politique en Irak, le premier ministre du pays, Nouri al-Maliki, menaçant notamment de mettre fin au gouvernement d'union nationale créé il y a un an avec la bénédiction des États-Unis.

Les attentats n'ont pas encore été revendiqués mais ils sont semblables à ceux commis par le groupe Al-Qaïda en Irak, selon cet article du New York Times.

Il y a une semaine, en annonçant la fin officielle de la guerre en Irak, Barack Obama avait salué une «réussite extraordinaire» en Irak. «Nous laissons derrière nous un État souverain, stable, autonome, avec un gouvernement représentatif élu par le peuple», avait déclaré le président américain.