Le New York Times publie aujourd'hui à la une un article sur les groupes extrémistes qui appuient Ron Paul, candidat à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle de 2012. J'en traduis un extrait :

La montée étonnante de M. Paul dans les sondages suscite l'enthousiasme au sein d'une partie de sa base politique qui a été reléguée au second plan par ses nouveaux supporteurs sur les campus universitaires et dans quelques secteurs du mouvement progressiste qui sont séduits par son discours contre les guerres et les lois sur les drogues.

Les suprémacistes blancs, les survivalistes et les anti-sionistes qui se sont ralliés derrière sa campagne ne sont pas exactement accueillis chaleureusement. «Je ne serais pas heureux de ça», a déclaré M. Paul lors d'une interview vendredi en réponse à une question sur l'aide de bénévoles qui ont des points de vue anti-juifs et anti-Noirs.

Mais il n'a pas désavoué leur support. «S'il veulent m'appuyer, ils appuient ce que je fais ou dis - cela n'a rien à voir avec un appui de ce qu'ils disent», a dit M. Paul, qui est en bonne position pour les caucus républicains d'Iowa.