Sur Twitter, certains commentateurs ont comparé la conférence de presse de Newt Gingrich ce soir à Las Vegas au «cri» de Howard Dean après sa troisième place lors des caucus d'Iowa en 2004.

La comparaison est quelque peu boiteuse puisque la campagne de l'ancien président de la Chambre des représentants battait de l'aile avant même les caucus du Nevada. Mais il est vrai que le politicien de 68 ans, encore plus amer et grandiloquent que d'habitude, a disjoncté devant un auditoire national comme l'ancien gouverneur du Vermont l'avait fait à Des Moines après avoir été devancé par John Kerry et John Edwards.

«Je suis un candidat pour la présidence des États-Unis. Je serai un candidat pour la présidence des États-Unis. Nous irons à Tampa», a déclaré Gingrich en réitérant son intention de poursuivre jusqu'au bout sa lutte contre un Mitt Romney qu'il n'a pas seulement accusé d'être un fieffé menteur mais également un partisan de l'avortement, du contrôle des armes à feu et des augmentations d'impôts.

Gingrich, soit dit en passant, a souligné l'importance du vote mormon dans la victoire de Mitt Romney.