Vingt musulmans américains ont été inculpés en 2011 pour complots ou attaques terroristes contre 26 en 2010 et 47 en 2009 (un sommet). De ces 20 musulmans américains, un seul est passé à l'action. Il s'agit de Yonathan Melaku, un ex-Marine de 22 ans, qui a plaidé coupable à une accusation d'avoir ouvert le feu contre des installations militaires. Les tirs du «djihadiste» n'ont fait aucun blessé.

Par ailleurs, aucun des quelque 14 000 meurtres commis aux États-Unis l'an dernier n'a été le résultat de l'extrémisme islamique, selon une étude rendue publique aujourd'hui par un groupe de recherche de Caroline-du-Nord.

En se fiant à ces données et à plusieurs autres, l'auteur du rapport, Charles Kurzman, qualifie de «minuscule» la menace que représente l'islam radical aux États-Unis, comme on peut le lire dans ce compte rendu du New York Times.