La triple défaite de Mitt Romney dans les scrutins républicains de mardi continue à susciter l'inquiétude au sein d'une bonne partie de la droite américaine. Je donne trois exemples de ce qu'on peut lire aujourd'hui sous la plume de commentateurs conservateurs :

La page éditoriale du Wall Street Journal :

«Les conservateurs ne font pas confiance à M. Romney en partie parce qu'il leur a donné très peu de raisons de le faire... Il semble battre en retraite au premier signe d'un argument moral progressiste. Cela signifie qu'il jouerait défensivement contre le président Obama.»

John Podhoretz :

«Si Romney gère mal les six prochaines semaines, il se causera un tort considérable chemin faisant vers l'investiture. Et il n'est pas impensable qu'il puisse se nuire au point où quelqu'un d'autre franchira en boitant la ligne d'arrivée avant lui.»

Thomas Sowel :

«S'il y a un message dans la montée et la chute d'un si grand nombre de candidats républicains conservateurs depuis le début de la saison électorale, c'est les électeurs républicains d'aujourd'hui qui disent : Nous ne voulons pas Romney! Nous ne voulons pas Romney!»

Après les caucus du Maine de samedi, le Michigan et l'Arizona tiendront le 28 février les prochains scrutins de la course à l'investiture républicaine. Rick Santorum, l'auteur d'un tour du chapeau mardi - il a triomphé au Minnesota, au Missouri et au Colorado -, a décidé de miser sur le Michigan, l'État natal de Romney.