Mitt Romney signe aujourd'hui dans le Detroit News une tribune où il salue «l'incontestable bonne nouvelle» de la survie de General Motors et de Chrysler, qui ont reçu l'aide de l'État dans le cadre d'un plan de sauvetage.

Cela dit, l'ancien gouverneur du Massachusetts considère que ce plan illustre «toutes les déficiences» de la gestion économique de Barack Obama. En d'autres mots, le secteur automobile se porterait mieux si le président n'était pas intervenu. Une «faillite dirigée» aurait été préférable, selon Romney.

Mais le prétendant républicain à la Maison-Blanche ne revient pas dans le Detroit News sur la prédiction qu'il avait faite dans une tribune célèbre publiée en novembre 2008 dans le New York Times. Il avait alors écrit que le plan de sauvetage de Detroit entraînerait la mort de l'industrie automobile américaine au complet. Sa tribune était intitulée «Let Detroit Go Bankrupt».

Il sera évidemment intéressant de voir si les électeurs du Michigan parviendront à suivre la logique pas toujours limpide de Mitt Romney. Les républicains de cet État rendront un premier verdict le 28 février en participant à une primaire cruciale pour Romney.

Comme il le rappelle dans sa tribune d'aujourd'hui, Romney a vu le jour et a grandi au Michigan, où son père George a été le patron d'America Motors avant d'être élu et réélu au poste de gouverneur de cet État.