«Ça commence à ressembler à 2003 dans la capitale», écrit le chroniqueur du Washington Post Dana Milbank, comparant dans cet article les discours qu'il entend depuis deux jours à la conférence annuelle de l'AIPAC, le plus important lobby pro-israélien aux États-Unis, à ceux qui ont précédé le début de la guerre contre l'Irak. Milbank cite notamment un extrait de l'allocution prononcée hier soir par Benjamin Nétanyahou devant 13 000 membres du groupe :

«Malheureusement, le programme nucléaire iranien a continué à se développer. Israël a attendu que la diplomatie fonctionne, nous avons attendu que les sanctions fonctionnent. Aucun d'entre nous ne peut se permettre d'attendre beaucoup plus longtemps. En tant que Premier ministre d'Israël, je ne laisserai jamais mon peuple vivre sous la menace d'un anéantissement.»

Pendant ce temps, en Iran, le régime islamique a annoncé qu'il permettra aux autorités de l'Agence internationale de l'Énergie atomique de se se rendre sur le site militaire de Parchin, où se dérouleraient des recherches dans le domaine des explosifs susceptibles d'entrer dans le cadre d'un programme d'armement nucléaire. Aucune date n'a cependant été fournie.