Accusé par les républicains de mollesse face à l'Iran, Barack Obama a mis au défi ses critiques de présenter aux électeurs leurs arguments en faveur de frappes militaires. Je cite une des déclarations du président lors de sa conférence de presse à la Maison-Blanche plus tôt cet après-midi :

«Ce nest pas un jeu. La seule chose que nous n'ayons pas fait (pour empêcher l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire) est de déclencher une guerre. Si certains de ces gens pensent que nous devons déclencher une guerre, qu'ils le disent et qu'ils l'expliquent au peuple américain.»

Faisant allusion aux discours belliqueux de Rick Santorum et Mitt Romney devant l'AIPAC ce matin, Obama a ajouté :

«Il n'y a pas de doute que ceux qui suggèrent, ou proposent, ou font résonner les tambours de la guerre, devraient expliquer clairement au peuple américain ce que seraient les coûts et les bénéfices (d'une attaque contre l'Iran).»

Dans son discours devant l'AIPAC, Santorum a accusé Obama de pratiquer une politique d'apaisement face à l'Iran. Quant à Romney, il a déclaré que «la seule chose respectée par les tyrans et les brutes est notre détermination, appuyée par notre force et notre volonté à nous en servir».

Obama a répété devant les journalistes qu'il voulait continuer à miser sur les sanctions économiques et la diplomatie avant de recourir à la force pour empêcher l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire.