On ne parle pas ici de coupes budgétaires. En manque sérieux de liquidités, Newt Gingrich a décidé de réduire d'un tiers le personnel de sa campagne ainsi que le nombre de ses déplacements, selon cet article publié hier soir sur le site internet de Politico.

L'ancien président de la Chambre des représentants n'a cependant pas abandonné son rêve d'être le chevalier blanc du Parti républicain à l'occasion d'une convention «négociée» à Tampa en août. C'est la stratégie du «grand choix» (l'expression vient du camp Gingrich) par laquelle les délégués finiront par choisir l'émule de Charles de Gaulle pour affronter Barack Obama.

Gingrich n'a gagné que deux États - la Caroline-du-Sud et la Georgie - depuis le début de la course à l'investiture républicaine pour la présidence. Il est troisième dans la chasse aux délégués.

P.S. : Le favori du GOP, Mitt Romney, n'a pas de problème d'argent mais de popularité, selon un nouveau sondage Washington Post/ABC News. Pas moins de 50% des Américains ont une opinion négative de lui, du jamais vu depuis 1984 chez le meneur de la course à l'investiture d'un des grands partis américains.

P.P.S. : Romney tire de l'arrière sur Obama dans trois champs de bataille de l'élection présidentielle de 2012 - la Floride (par sept points), l'Ohio (par six points) et la Pennsylvanie (par trois points), selon un nouveau sondage de l'université de Quinnipiac.