La Maison-Blanche a donné le feu vert à la CIA pour étendre sa campagne d'attaques de drones au Yémen, selon cet article du Washington Post. L'agence de renseignement peut désormais cibler des suspects de terrorisme même si elle ne connaît pas l'identité des personnes qui pourraient être tuées.

En fait, la CIA a déjà commencé à utiliser au Yémen cette approche déjà en vigueur au Pakistan, où elle peut choisir ses cibles en se basant uniquement sur un «mode de comportements suspects».

Bruce Ackerman, professeur de droit à l'université de Yale, est au nombre des juristes qui mettent en doute le pouvoir du président d'approuver des attaques de drones contre les membres d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA). On peut lire ici l'article qu'il a consacré à ce sujet.

Selon Ackerman, le Congrès a autorisé l'usage de la force contre les groupes et les pays qui ont supporté les attentats terroristes du 11 septembre 2001. Or AQPA n'existait pas en septembre 2001.