La Chine a peut-être ouvert la voie à une résolution de l'imbroglio autour du dissident chinois Chen Guangcheng en indiquant qu'il pourrait déposer une demande pour aller étudier à l'étranger. L'avocat autodidacte, pourfendeur des avocats forcés, a déjà reçu une invitation pour étudier à l'université de New York. Je cite la déclaration du ministère des Affaires étrangères chinois :

«S'il veut étudier à l'étranger, il peut en tant que citoyen chinois et comme les autres citoyens chinois, déposer une demande auprès des autorités compétentes par la procédure habituelle.»

Cette solution permettrait à Pékin de sauver la face et de dénouer une crise dans les relations entre les États-Unis et la Chine qui a exposé l'administration Obama à de sévères critiques aux États-Unis, comme on peut le lire dans cet article du New York Times.

Chen était assigné à résidence dans un village de la province de Shandong lorsqu'il s'est évadé et réfugié à l'ambassade des États-Unis à Pékin. Après avoir quitté l'ambassade de son plein gré à la suite d'une entente par laquelle la Chine avait garanti sa sécurité, le dissident aveugle a changé d'idée et exprimé le souhait de quitter la Chine à bord du même avion que Hillary Clinton, de passage à Pékin pour une rencontre bilatérale.