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Le 31 décembre, les allégements fiscaux de l'ère Bush viendront à échéance. Faut-il les reconduire? Pas pour les foyers qui gagnent 250 000$ et plus par année, disent Barack Obama et les chefs de file démocrates au Congrès. Absolument, répliquent les ténors républicains.

Ce sujet occupera une place importante dans les débats qui marqueront les campagnes électorales pour la Maison-Blanche et le Congrès d'ici novembre. Or les républicains viennent de recevoir l'aide inattendue de deux démocrates bien en vue, Bill Clinton et son ancien secrétaire au Trésor, Larry Summers, qui a également été le principal conseiller économique du 44e président.

Dans des entrevues accordées hier et ce matin, Clinton et Summers ont tous les deux laissé entendre que la situation économique actuelle n'était pas propice à l'élimination des cadeaux fiscaux de Bush. Les deux hommes ont par la suite émis des communiqués pour préciser qu'ils endossaient la position d'Obama, mais pas avant que les républicains ne citent leurs déclarations originales pour attaquer la position du président.

Clinton a déjà créé des remous dans le camp Obama en qualifiant de «brillante» la carrière de Mitt Romney à la tête de Bain Capital, une sortie qui a incité le chroniqueur Roger Simon de Politico à se demander si l'ancien président ne voulait pas la perte d'Obama.

Le 42e président a peut-être voulu se racheter lundi en affirmant qu'une Maison-Blanche dirigée par Romney aurait un effet «calamiteux» pour les États-Unis et le monde. Mais il n'a pas tardé à faire suer de nouveau Obama et ses conseillers.