La politique étrangère représente la principale préoccupation de seulement 4% des Américains, rappelle le New York Times aujourd'hui dans une analyse sur les complications internationales qui occupent néanmoins une partie importante du temps de Barack Obama et risquent de perturber sa stratégie électorale.

La crise de l'euro, la Syrie, l'Iran, la Russie, l'Égypte : voilà autant de dossiers épineux que le président américain pourrait aborder aujourd'hui à l'occasion du sommet du G20 au Mexique, où il rencontrera notamment pour la première fois Vladimir Poutine en tant que président russe. Les deux hommes sont loin d'avoir une relation cordiale.

La politique étrangère n'en demeure pas moins l'un des domaines où Barack Obama devance largement Mitt Romney, le candidat probable du Parti républicain à l'élection présidentielle de novembre, dans les sondages. Mais l'ancien gouverneur du Massachusetts ne manque jamais l'occasion de critiquer la façon dont le président gère les dossiers de l'Iran, de la Syrie et d'Israël, entre autres, y voyant des exemples d'un manque de leadership.

S'agissant d'Israël, Romney a déclaré samedi aux membres d'un groupe évangélique réunis à Washington que «je regarderais les choses que le président a fait et ferais le contraire». Lors d'une entrevue sur CBS le lendemain, il a également dit, en parlant des Iraniens, qu'il serait «prêt à mener une action militaire, si nécessaire, pour les empêcher de devenir une menace nucléaire pour le monde».