Il est difficile d'imaginer que la deuxième étape de la tournée à l'étranger de Mitt Romney se déroule de façon plus désastreuse que la première. De passage en Israël, l'ancien gouverneur du Massachusetts voudra éviter de tenir des propos susceptibles de froisser ses hôtes ou les électeurs juifs et évangéliques des États-Unis qui représenteront son auditoire véritable.

En attendant, Barack Obama s'est efforcé cet après-midi de couper l'herbe sous le pied de son rival en promulguant à la Maison-Blanche une loi renforçant la coopération militaire entre les États-Unis et l'État hébreu. Entouré de représentants de l'AIPAC, l'influent lobby pro-israélien aux États-Unis, il a réaffirmé le soutien «inaltérable» de Washington à ce pays.