Probablement ni un ni l'autre. Mais la décision de la Réserve fédérale de dépenser 40 milliards de dollars par mois pour stimuler l'économie américaine rappelle la menace de représailles formulée à l'encontre de son président, Ben Bernanke, par le gouverneur du Texas Rick Perry à l'époque où il briguait encore l'investiture républicaine pour la présidence :

«Si ce type imprime davantage de billets d'ici l'élection, je ne sais pas ce que vous autres feriez de lui dans l'Iowa, mais nous le traiterions assez mal chez nous au Texas. Imprimer des billets pour des raisons politiques à ce moment précis de l'histoire américaine est presque de la trahison à mon avis.»

La Fed se défendrait sans doute de vouloir influer sur l'élection, Dans un communiqué elle a dit redouter «que, sans nouvelle mesure d'assouplissement monétaire, la croissance économique ne soit pas assesz forte pour permettre une amélioration soutenue de la situation du marché du travail».