Ann Romney a répondu hier aux critiques républicains de son mari, dont les commentateurs conservateurs William Kristol, David Brooks et Peggy Noonan, qui ont qualifié sa campagne d'«incompétente» et de «stupides et arrogants» ses propos sur les «47%». Je cite sa déclaration lors d'une interview radiophonique en Iowa :

«Arrêtez ça. C'est difficile. Vous voulez essayer? Montez dans le ring. C'est difficile et, vous savez, c'est une chose importante que nous sommes en train de faire et c'est une élection importante et il est temps que tous les Américains réalisent quelle chance nous avons d'avoir quelqu'un avec les qualifications, l'expérience et le savoir-faire de Mitt pour diriger ce pays.»

De toute évidence, Peggy Noonan, ex-rédactrice des discours de Ronald Reagan et George Bush père, n'a pas reçu le message d'Ann Romney avant de pondre sa nouvelle chronique dans le Wall Street Journal, où elle écrit notamment ceci :

«Cette semaine, j'ai qualifié (la campagne de Romney) d'incompétente, mais seulement parce que j'étais polie. Je pense vraiment que c'est une calamité ambulante.»