«Je sais que le président espère un Moyen-Orient plus sûr, plus libre et prospère, allié des États-Unis. Je partage cet espoir. Mais l'espoir n'est pas une stratégie», a déclaré Mitt Romney aujourd'hui lors d'un discours à l'Académie militaire de Lexington, en Virginie, où il a dénoncé la «passivité» de Barack Obama dans les dossiers libyen, syrien, iranien et israélo-palestinien.

Promettant une diplomatie plus offensive pour contrer la montée de l'extrémisme au Moyen-Orient, le candidat républicain a notamment appelé à un renforcement des sanctions contre l'Iran, à l'armement des rebelles syriens qui «partagent nos valeurs» et à l'augmentation du budget du Pentagone.

Il a également promis de traquer les auteurs de l'attaque contre le consulat américain, tout en critiquant la réaction de l'administration Obama dans ce dossier.

Les sondages continuent à indiquer que les Américains font plus confiance à Barack Obama qu'à Mitt Romney sur les questions de politique étrangère et de sécurité nationale. Le camp démocrate a diffusé avant le discours du candidat républicain une nouvelle pub qui rappelle les gaffes de ce dernier sur la scène internationale :