À deux jours d'un dernier débat présidentiel qui sera consacré aux questions internationales, l'administration Obama annonce, par le biais du New York Times, que les États-Unis tiendront pour la première des négociations directes avec l'Iran sur son programme nucléaire.

Ces négociations, qui devraient avoir lieu après l'élection présidentielle, pourraient être celles de la dernière chance avant une attaque militaire contre les installations nucléaires du régime islamique, selon le Times. Je traduis un passage de l'article du quotidien new-yorkais sur l'impact de cette nouvelle:

Cela pourrait aider M. Obama à défendre l'idée qu'il s'approche d'une percée diplomatique dans l'effort déployé depuis dix ans par les puissances mondiales pour stopper les ambitions nucléaires de Téhéran, mais cela pourrait représenter un risque si l'Iran est perçu comme utilisant la perspective de discussions directes pour gagner du temps.

Il est aussi loin d'être évident que l'adversaire de M. Obama, Mitt Romney, irait de l'avant avec les négociations s'il remportait l'élection. M. Romney a souvent critiqué le président pour son manque présumé de fermeté envers l'Iran et de solidarité envers Israël face à la menace nucléaire iranienne.».