Un extrait de l'article de mon collègue de La Presse Nicolas Bérubé sur la mini-controverse soulevée par la diffusion d'un extrait d'une interview accordée par Barack Obama au mensuel Rolling Stone où le président des États-Unis d'Amérique utilise le mot «bullshitter» pour parler vraisemblablement de Mitt Romney :

Hier le porte-parole de la Maison-Blanche, Dan Pfeiffer, a dit aux médias qu'il n'avait pas lu l'article en question.

«La confiance est une composante très importante de cette élection. Le président dit ce qu'il pense, et agit en conséquence. Les réponses données par le gouverneur Romney durant les débats soulèvent des questions» sur son intégrité, a-t-il dit, avant d'ajouter qu'il ne fallait pas se laisser «distraire» par le mot employé par le président.

À CNN, le conseiller de Mitt Romney, Kevin Madden, a dit que l'utilisation du gros mot montre que le président est désespéré. «Le président Obama est secoué et il est sur la défensive. Il n'a plus rien à dire, alors il se tourne vers les attaques et les insultes.»