Souffrant d'un virus gastrique, Hillary Clinton a été victime d'une commotion cérébrale après s'être évanouie samedi, une situation qui l'empêche aujourd'hui de participer aux auditions des  commissions des affaires étrangères de la Chambre des représentants et du Sénat sur l'affaire de Benghazi.

Bien entendu, certains théoriciens de conspiration ne croient pas à cette histoire de commotion cérébrale, croyant plutôt que la secrétaire d'État a feint son évanouissement pour éviter de répondre aux questions des parlementaires. Selon le représentant républicain de Floride Allen West, Hillary Clinton souffre en fait du «virus de Benghazi» (voir la vidéo qui coiffe ce billet).

Rappelons qu'un diplomate a démissionné et trois hauts fonctionnaires ont été relevé de leurs fonctions hier à la suite d'un rapport officiel critiquant le département d'État pour la sécurité du consulat de Benghazi attaqué le 11 septembre par des islamistes.

Le rapport, soit dit en passant, n'a confirmé aucune des théories de conspiration concernant le rôle de Susan Rice dans le soi-disant camouflage de l'affaire de Benghazi.