Premier rappel : le plafond de la dette publique américaine, fixé à 16 394 milliards de dollars, a été atteint le 31 décembres. Seules des mesures exceptionnelles du département du Trésor permettront aux États-Unis d'honorer leurs obligations légales au cours des deux prochains mois. Après cette période, le pays risque de se retrouver en défaut de paiement, une perspective catastrophique.

Deuxième rappel : les républicains ont déjà fait savoir qu'ils envisageaient de répéter le scénario de l'été 2011, quand ils ont posé comme condition au relèvement du plafond de la dette des coupes budgétaires drastiques. Ce scénario avait notamment contribué à la baisse de la note de la dette publique américaine par l'agence Standard and Poor's.

Or, voici que se profile à l'horizon une solution défendue par au moins un parlementaire américain, le représentant démocrate de New York Jerome Nadler, qui permettrait à Barack Obama de respecter sa promesse de ne pas négocier avec les républicains sur le plafond de la dette : demander à la Réserve fédérale de frapper des pièces de monnaie en platine à hauteur de 1 000 milliards de dollars.

James Pethoukoukis, blogueur pour le groupe de recherche conservateur American Entreprise Institute, explique dans ce billet le processus. Il rappelle notamment que les règles régissant la production d'espèces en papier, en or, en argent et en cuivre ne s'appliquent pas au platine. Tout en précisant que le scénario proposé par Nadler a peu de chances de voir le jour, le blogueur ajoute qu'il s'agit d'une solution plus crédible sur le plan constitutionnel que l'invocation du 14e amendement.

À suivre...