Dans le coin gauche, il y a les réformateurs, ces cardinaux qui veulent que le prochain pape s'attaque à la corruption du Vatican, à son inefficacité et à sa répugnance à partager l'information et le pouvoir avec les évêques d'un bout à l'autre du monde. Leur candidat : Angela Scola, archevêque de Milan, pasteur populaire et théologien érudit.

Dans le coin droit, il y a les Romains, ces cardinaux oeuvrant au sein de la Curie romaine qui veulent préserver le statu quo et leur pouvoir, même s'ils se font les apôtres du changement. Leur candidat : Odilo Pedro Scherer, archêque de Sao Paulo, un Brésilien de souche allemande.

Voilà comment le New York Times décrit les deux groupes qui s'affronteront à partir de demain durant le conclave qui élira le prochain pape. Selon les correspondants du quotidien, les 11 cardinaux américains font partie du groupe des réformateurs et pourraient avoir une influence cruciale sur l'issue du vote. L'un d'eux, Timothy Dolan, archevêque de New York, ou Sean Patrick O'Malley, archevêque de Boston, pourrait même en sortir avec la tiare papale.

Le Times précise que le cardinal Marc Ouellet pourrait être élu en tant que candidat du compromis.