En février, Barack Obama avait exhorté le Congrès à «faire plus pour combattre le changement climatique», prévenant qu'en l'absence d'avancées significatives sur le sujet, il procéderait par décrets. Selon des articles publiés dans le New York Times et le Washington Post (ici et ici), il s'apprête à passer à l'action en annonçant les mesures les plus importantes qu'il peut prendre en la matière à titre de président.

La Maison-Blanche et l'Agence de protection de l'environnement mettent la dernière main à une nouvelle réglementation imposant une limite aux émissions de dioxyde de carbone des centrales électriques existantes. Elles ont déjà commencé à limiter les émissions des nouvelles centrales.

La nouvelle politique de l'administration démocrate sera coûteuse pour certaines industries et certains États qui profitent d'une électricité à bas prix grâce à des centrales au charbon. Elle soulèvera en outre l'opposition vigoureuse des républicains.

Mais Obama estime que les risques représentés par le changement climatique est plus grand que les coûts économiques ou politiques potentiels engendrés par sa politique. Il a d'ailleurs abordé le sujet hier lors de son discours à Berlin, évoquant les conséquences de l'inaction sur le front du climat :

«Plus de tempêtes sévères, plus de famines et d'inondations, des nouvelles vagues de réfugiés, des littoraux qui disparaissent, des océans qui montent. C'est la menace planétaire de notre temps. Nous devons nous mettre au boulot.»

Obama pourrait annoncer sa nouvelle politique dès la semaine prochaine.