Le général à la retraite James Cartwright pourrait devenir la neuvième personne à être poursuivie par l'administration Obama pour avoir donné à la presse des informations confidentielles touchant à la sécurité nationale.

Selon les médias américains, le général quatre étoiles est soupçonné d'être à l'origine de fuites au New York Times concernant le programme américain de cyberattaques contre l'Iran. Il pourrait être inculpé au nom de l'Espionage Act de 1917, la même loi qui a été invoquée dans le cadre des poursuites contre l'ex-analyste militaire Bradley Manning et de l'ex-consultant de la NSA Edward Snowden.

Le général Cartwright n'a cependant rien d'un «hacker de 29 ans», pour employer les mots de Barack Obama au sujet de Snowden. Âgé de 63 ans, l'ancien numéro deux de l'état-major des armées a été l'un des conseillers préférés du président en matière de sécurité nationale avant de prendre sa retraite en 2011, selon cet article du New York Times.

Il est aujourd'hui représenté par Gregory Craig, l'ancien avocat de la Maison-Blanche au début du premier mandat d'Obama. Le ministère de la Justice pourrait être accusé de pratiquer une politique d'un poids deux mesures s'il décidait de ne pas poursuivre le général Cartwright.