Avec l'aide de ses alliés - la Russie, l'Iran et le Hezbollah -, Bachar al-Assad est en train de renforcer sa position en Syrie, où le vent a tourné en sa faveur au cours des dernières semaines, selon un article publié aujourd'hui à la Une du New York Times dont je traduis un extrait :

«Au cours des dernières semaines, les groupes rebelles se sont entretués avec une férocité croissante, perdant du terrain sur le champ de bataille et aliénant les citoyens qu'ils disent vouloir libérer. Dans le même temps, les États-Unis et les autres puissances occidentales qui ont réclamé le départ de M. Assad font montre d'une nouvelle réticence à fournir aux rebelles les armes dont ils ont affreusement besoin.»

Selon le Times, la présence de djihadistes étrangers parmi certains groupes rebelles contribuent à la désunion parmi l'opposition au régime du président Assad.