Atlanta est loin d'être une ville pauvre, pas plus que ne le sont Charlotte, Memphis, Raleigh, Indianapolis, Cincinnati et Columbus. Mais ceux qui y voient le jour dans des familles défavorisées ont moins de chance de grimper l'échelle économique que des Américains nés dans des milieux semblables à New York, Boston, Seattle, Salt Lake City et dans plusieurs régions de la Californie et du Minnesota.

La qualité des transports en commun et des écoles publiques, ainsi que le degré d'intégration économique, font partie des variables les plus importantes expliquant la différence entre la mobilité économique des pauvres d'une ville par rapport à une autre.

Bref, le rêve américain n'est pas mort. Mais ceux qui naissent pauvres dans les États du Sud ou du Midwest sont beaucoup moins susceptibles de le réaliser.