«Il est presque impossible de trouver un membre de l'establishment républicain (à Washington) qui n'est pas carrément morose à propos de ce qui s'est passé depuis le début 2013 et de ce qui s'en vient d'ici la fin de l'année», écrivent les journalistes de Politico Mike Allen et Jim VandeHei en amorce d'un article publié aujourd'hui.

Selon cet article, plusieurs républicains influents estiment que leur parti est aujourd'hui en pire position qu'il ne l'était au lendemain de l'élection de novembre dernier. Leur morosité tient à ces trois constats:

• Le Parti républicain a empiré sa position auprès des électeurs qu'il doit séduire en priorité pour éviter en 2016 une répétition de 2012 : les Latinos, les Noirs, les gais, les femmes et les indépendants;

• Les rares républicains qui ont tenté de changer l'approche de leur parti ont été rabroués par les leurs : le président de la Chambre des représentants John Boehner sur les questions fiscales et le sénateur de Floride Marco Rubio sur l'immigration, entre autres;

• Les républicains flirtent tous avec un automne qui pourrait voir des voix influentes de leur parti évoquer la possibilité d'un défaut de paiement de la dette ou la paralysie du gouvernement, deux idées qui mettraient fin aux espoirs de prouver qu'ils ne sont pas trop fous pour gouverner le pays.