On l'a déjà dit : si le vote sur la Syrie avait lieu aujourd'hui à la Chambre des rerésentants, Barack Obama essuierait un refus. Mais les élus républicains issus du Tea Party ne seraient pas la seule cause de sa défaite.

Comme l'explique le New York Times dans cet article, plusieurs élus démocrates sont opposés à une intervention militaire en Syrie, tout comme le sont leurs électeurs, surtout dans les circonscriptions urbaines. Certains d'entre eux redoutent cependant de nuire à la réputation d'un président populaire auprès de ces mêmes électeurs.

À entendre Nancy Pelosi, chef de la minorité démocrate à la Chambre, les élus de son groupe pourront voter selon leur conscience à l'issue d'un débat qui pourrait s'étaler sur deux semaines. Mais le Times explique qu'elle a déjà commencé à travailler en coulise pour influencer ses collègues. Elle s'attend aussi à ce que le président s'emploie à convaincre les élus de son parti de voter en faveur de frappes contre le régime syrien.

Mais la partie est loin d'être gagnée.