Vladimir Poutine pose comme condition au contrôle de l'arsenal chimique syrien par la communauté internationale le renoncement du recours à la force contre le régime de Bachar al-Assad par «la partie américaine et ceux qui la soutiennent».

Lors d'une conférence de presse, le président russe a également confirmé avoir évoqué avec Barack Obama la possibilité d'une entente sur les armes chimiques syriens au sommet du G20. La «gaffe» de John Kerry n'était donc peut-être pas aussi spontanée que ça.

Les conditions de Poutine à une telle entente pourraient cependant mettre en péril une solution diplomatique, la menace de frappes américaines ayant forcé la Syrie à admettre qu'elle possédait un arsenal chimique et à annoncer qu'elle était prête à s'en débarrasser.