On trouve ici le compte-rendu du New York Times et ici celui du Washington Post concernant l'accord conclu entre les États-Unis et la Russie sur la Syrie que l'AFP résume ainsi dans cet article :

Américains et Russes ont conclu samedi un accord à Genève qui donne une semaine à Damas pour présenter une liste de ses armes chimiques pour leur enlèvement d'ici la mi-2014 et prévoit une résolution à l'ONU autorisant le recours à la force en cas de manquement aux engagements du régime syrien.

Le Times souligne dans son compte-rendu que la Russie s'oppose toujours à la menace de frappes contre le régime syrien dans une éventuelle résolution onusienne. On verra évidemment au cours des prochains jours si les États-Unis insisteront ou non sur une résolution sous chapitre 7, qui autorise le recours à la force en cas de manquements.

Dans son compte-rendu, le Post se dit de son côté incapable de confirmer si le président syrien a été informé de cette entente. Quoi qu'il en soit, il s'agit d'un revirement spectaculaire. Il y a moins d'une semaine, Barack Obama s'apprêtait à justifier une intervention militaire en Syrie. Or, la voie diplomatique s'est ouverte de façon inattendue lundi à la faveur de la fameuse «gaffe» de John Kerry.