Il ne s'agit pas d'un véritable filibuster car les règles du Sénat obligeront Ted Cruz à mettre un terme à son discours-fleuve sur les affres de l'Obamacare demain lorsque Harry Reid appellera ses collègues du Sénat à tenir un premier vote pour financer l'État fédéral au-delà du 30 septembre et éviter une fermeture partielle des services publics mardi.

Qu'à cela ne tienne, le sénateur du Texas a promis cet après-midi de parler «jusqu'à ce que je ne sois plus capable de me tenir debout». Un peu plus tard, il a dénoncé les critiques républicains de sa croisade pour éliminer les crédits associés à l'application de la réforme de santé d'Obama aux partisans de la politique d'apaisement de Neville Chamberlain à l'égard des nazis. Rien de moins :

"If you go to the 1940s, Nazi Germany. Look, we saw in Britain, Neville Chamberlain, who told the British people, 'Accept the Nazis. Yes, they'll dominate the continent of Europe but that's not our problem. Let's appease them. Why? Because it can't be done. We can't possibly stand against them. And in America there were voices that listened to that. I suspect those same pundits who say it can't be done, if it had been in the 1940s we would have been listening to them. Then they would have made television. They would have gotten beyond carrier pigeons and beyond letters and they would have been on tv and they would have been saying, 'You cannot defeat the Germans.'"