La première : selon un rapport américano-russe confidentiel dont le Washington Post fait état dans cet article, l'arsenal syrien d'armes chimiques est en grande partie «inutilisable» en l'état et pourrait par conséquent être détruit en seulement neuf mois.

La deuxième : après des années d'inertie sur la Syrie, les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU se sont entendus sur un texte encadrant la destruction de l'arsenal chimique du régime de Bachar al-Assad. L'AFP résume dans cet article le contenu de la résolution :

«Le projet de résolution (...) prévoit la possibilité pour le Conseil de prononcer des sanctions à l'encontre du régime Assad si le plan de désarmement chimique n'est pas respecté.

«Cependant, le texte ne précise pas quelles sont les mesures envisagées et n'impose pas de sanctions automatiques. En cas de violation des engagements, il faudrait une deuxième résolution, ce qui laisse à Moscou, allié de Damas, un droit de regard et une possibilité de blocage.»

Cette percée diplomatique ne règle pas le conflit syrien mais pourrait stimuler un effort plus large pour atteindre un accord politique entre les parties. Le Conseil de sécurité ne s'était pas entendu sur un texte depuis le début de la guerre civile en Syrie, Moscou et Pékin ayant opposé leur veto à trois reprises.