«Nous ne négocierons pas avec des gens qui ont une bombe sanglée sur leur poitrine», a déclaré hier sur CNN Dan Pfeiffer, conseiller de la Maison-Blanche, comparant à des kamikazes islamistes les élus républicains de la Chambre des représentants.

Comme je le soulignais hier dans ce billet, les républicains de la Chambre conditionnent leur appui à un relèvement du plafond de la dette à l'acception par la Maison-Blanche et ses alliés démocrates du Congrès d'une liste exhaustive de demandes.

Selon le Trésor américain, les mesures exceptionnelles utilisées par le gouvernement pour éviter un défaut de paiement auront été épuisées le 17 octobre.

Les républicains du Congrès continuent également à faire peser la menace d'une fermeture partielle du gouvernement fédéral à compter de mardi. Comme l'explique le Washington Post dans cet article, les éléments les plus radicaux de la Chambre s'opposent à la stratégie un tantinet plus conciliante de leur chef de file, John Boehner, pour assurer le financement des activités de l'État au-delà du 30 septembre.

Le Sénat à majorité démocrate doit adopter ce soir un projet de budget temporaire finançant notamment la réforme du système de santé de Barack Obama, dont un volet majeur entre en vigueur le 1er octobre.

La Chambre pourrait amender ce projet budgétaire ce week-end et le renvoyer au Sénat. Elle a adopté la semaine dernière un texte éliminant les crédits associés à la mise en place de l'Obamacare.