Il n'est pas question que les États-Unis se retrouvent en situation de défaut de paiement le 17 octobre. C'est du moins ce que John Boehner a annoncé à ses collègues républicains, selon cet article du New York Times.

Le président de la Chambre a indiqué qu'il tiendra un vote sur le relèvement du plafond de la dette même si une majorité de ses collègues républicains s'opposent à une telle mesure. C'est donc dire qu'il comptera sur l'appui des démocrates pour assurer le passage d'un texte sur la dette publique des États-Unis, dont le plafond légal de 16 700 milliards de dollars sera atteint le 17 octobre.

La concession de Boehner à Barack Obama pourrait susciter la colère des ultras du Tea Party qui ont imposé leur point de vue jusqu'ici dans le bras de fer budgétaire qui a entraîné la fermeture partielle de l'État fédéral.

Ce matin, le Trésor américain avait décrit ainsi les conséquences d'un défaut de paiement, selon cet article de l'AFP :

«Le marché du crédit pourrait se geler, la valeur du dollar plonger et les taux d'intérêt américains monter en flèche conduisant à une crise financière et à une récession qui rappelleraient les événements de 2008, voire pire.»