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Lors d'une entrevue diffusée sur MSNBC le 2 octobre, le représentant républicain de New York Peter King a estimé à «30 ou 40» le nombre de ses collègues de la Chambre qui remettent en question la légitimité de Barack Obama à la présidence des États-Unis.
Parmi ce groupe, au moins huit élus ont exprimé des doutes sur les origines du président démocrate après la publication de son extrait de naissance. Il se trouve que ces élus font aujourd'hui partie des principaux protagonistes de la crise actuelle à Washington.
Ces élus sont à peu près tous issus du Tea Party, qui continue à faire une place importante aux birthers, comme l'illustre la vidéo qui coiffe ce billet. Celle-ci met en scène Larry Klayman, fondateur de l'organisation Freedom Watch, qui a pris la parole dimanche lors d'un rassemblement organisé à Washington par le mouvement populiste de droite et auquel ont également participé le sénateur du Texas Ted Cruz et l'ex-gouverneure d'Alaska Sarah Palin. Je cite un extrait du discours de Klayman :
«Je vous appelle tous à mener une deuxième révolution américaine non violente, à utiliser la désobéissance civile, à demander à ce président de quitter la ville, à déposer le Coran, à se relever et à sortir les mains en l'air, figurément parlant.»
À noter que des militants du Tea Party ont brandi le drapeau sudiste à l'occasion de ce rassemblement. Et dire que des élus issus de cette mouvance ont aujourd'hui ont une influence déterminante à la Chambre des représentants. Leur objectif est clair : couler la présidence d'Obama, peu importe le prix.