«Je ne crois pas que les États-Unis devraient intercepter les appels téléphoniques et les courriels de présidents et premiers ministres alliés», a affirmé Dianne Feinstein, présidente de la commission du Renseignement du Sénat dans un communiqué hier.

La déclaration de la sénatrice démocrate de Californie est citée dans un article du New York Times selon lequel Barack Obama s'apprête à ordonner à l'Agence nationale de sécurité (NSA) de mettre un terme à l'espionnage de dirigeants de pays alliés.

Une telle décision serait susceptible de provoquer un débat sur la définition d'un pays allié, selon le Times. L'Égypte, par exemple, entrerait-il aujourd'hui dans cette catégorie?

Quoi qu'il en soit, on fait face aujourd'hui dans la presse américaine à des messages pour le moins contradictoires sur ce que savait le président américain à propos de l'espionnage d'Angela Merkel et cie. Selon cet article du Washington Post, il n'en savait rien, alors que cet article du Los Angeles Times rapporte que la Maison-Blanche et le département d'État ont approuvé la surveillance de dirigeants étrangers.