Ce graphique apporte un éclairage intéressant sur les «gagnants» et les «perdants» de la réforme de la santé de Barack Obama. Selon les données de l'économiste du MIT Jon Gruber, architecte du Romneycare, 3% des Américains assurés se retrouveront dans la catégorie des «perdants potentiels». Ils seront obligés à partir du 1er janvier 2014 de souscrire une police d'assurance-maladie de meilleure qualité.

Ceux d'entre eux dont les primes augmenteront sont en droit de se sentir lésés par le président, qui a répété avant l'adoption de sa réforme que les Américains qui aiment leur plan d'assurance-maladie pourraient le garder. Mais ils représentent un groupe relativement restreint et pourraient en fait se retrouver parmi les gagnants. En cas de maladie, ils n'auront pas à débourser plus de 6 000$ en frais médicaux par année, ce qui pourrait leur arriver actuellement.

Entre 10 et 12 millions d'Américains souscrivent individuellement à une police d'assurance. Près de 150 millions sont assurés par le biais de leurs employeurs. Les autres Américains assurés sont couverts par les programmes Medicare ou Medicaid.