Au même moment où John Kerry prenait la route de Genève pour participer aux négociations intensives en cours sur le programme nucléaire iranien, Benjamin Nétanyahou dénonçait dans une sortie très peu diplomatique les efforts des États-Unis et de leurs partenaires occidentaux pour en arriver à un accord.

«Si les nouvelles que je reçois sur une proposition imminente des P5+1 sont vraies, c'est l'accord du siècle pour l'Iran», a déclaré le premier ministre israélien en mettant en garde les négociateurs occidentaux contre «une erreur d'ampleur historique».

L'accord négocié à Genève est considéré par les États-Unis comme un «premier pas vers» une entente plus globale. Israël et l'Arabie saoudite craignent qu'il s'agisse en fait d'un dernier qui mettrait en danger leur sécurité.

Selon cet article du New York Times sur l'accord envisagé à Genève, l'Iran accepterait de gêler une partie de son programme controversé en échange de la levée de certaines sanctions qui pèsent lourdement sur son économie.