«Aujourd'hui, les États-Unis, avec leurs proches alliés et partenaires, ont fait un premier pas important vers un solution globale qui répond à nos inquiétudes concernant le programme nucléaire de la république islamique d'Iran», a déclaré Barack Obama lors d'une brève intervention à la Maison-Blanche sur l'accord préliminaire intervenu à Genève entre Téhéran et les grandes puissances sur le nucléaire iranien.

«J'ai une profonde responsabilité d'essayer de régler nos différends de façon pacifique, plutôt que de me ruer vers un conflit», a-t-il ajouté.

Le journal français Le Monde résume ainsi l'entente :

La Maison Blanche a annoncé que l'accord prévoit que l'Iran arrête d'enrichir l'uranium au-dessus de 5% et d'installer de nouvelles centrifugeuses. En échange, les grandes puissances, qui rassemblent les membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne, n'imposeront pas au cours des six prochains mois de nouvelles sanctions à l'Iran, qui promet aussi de neutraliser ses stocks d'uranium enrichi à 20%. La Maison-Blanche, dont les propos corroborent les déclarations tenues par les responsables américains à Genève, ajoute que l'Iran s'engage à stopper son projet de réacteur à eau lourde d'Arak, ce que la France exigeait.

On trouve ici le compte-rendu du New York Times sur l'accord.

Dans des messages publiés sur Twitter avant ou après la déclaration d'Obama, au moins deux sénateurs républicains ont dénoncé l'accord préliminaire. John Cornyn du Texas y a vu une tentative de la part du président pour détourner l'attention du public des problèmes rencontrés par sa loi sur la santé.

Lindsey Graham de Caroline-du-Sud a de son côté écrit que toute entente ne prévoyant pas la destruction des centrifugeuses iraniennes ne valait rien.