Retour dans le futur à New York : le prochain maire de la ville, Bill de Blasio, a nommé à la tête du NYPD William Bratton, qui succède à Raymon Kelly pour la deuxième de sa vie comme chef de la police de New York.

Nommé à la tête du NYPD sous David Dinkins, Kelly avait cédé cette position en 1993 sous Rudolph Giuliani, qui lui avait préféré Bratton. Les méthodes mises en place par ce dernier avaient joué un rôle crucial dans la chute spectaculaire de la criminalité à New York au milieu des années 1990. Il avait ni plus ni moins été forcé à démissionner en 1996 par un maire Giuliani qui ne lui pardonnait pas la renommée nationale et internationale que son travail lui valait.

Le New York Times avait consacré cet article à la démission de Bratton et à sa rivalité avec Giuliani, qui était moins populaire auprès des New-Yorkais que lui selon lest sondages.

Après un séjour dans le secteur privé, Bratton a dirigé la police de Los Angeles de de 2002 à 2009. Âgé de 66 ans, il avait été chef de police à Boston avant d'arriver à New York.

De Blasio, qui assumera ses fonctions à partir du 1er janvier, a promis de réformer une des pratiques les plus controversées du NYPD, celle du «stop-and-frisk», qui permet à un policier de contrôler, palper ou fouiller une personne, s'il soupçonne «raisonnablement» cette personne d'avoir commis ou d'être sur le point de commettre un crime.

Bratton a promis de rétablir les ponts entre la police et les minorités de New York. Plusieurs membres des minorités jugent discriminatoire et inconstitutionnelle la façon dont la méthode du «stop-and-frisk» est appliquée à New York.