«Quand puis-je abattre un étudiant?» C'est la question qui coiffe une tribune publiée aujourd'hui dans le New York Times. Signée par Greg Hampikian, professeur de biologie dans une université de Boise, en Idaho, elle fait référence à un projet de loi sur le point d'être adopté par la Chambre des représentants de l'État et visant à permettre le port d'armes à feu sur les campus universitaires et collégiaux locaux.

Je cite un extrait du texte sarcastique du prof :

I have had encounters with disgruntled students over the years, some of whom seemed quite upset, but I always assumed that when they reached into their backpacks they were going for a pencil. Since I carry a pen to lecture, I did not feel outgunned; and because there are no working sharpeners in the lecture hall, the most they could get off is a single point. But now that we'll all be packing heat, I would like legal instruction in the rules of classroom engagement.

Plus loin dans sa tribune, Hampikian écrit que le chef de police de Boise s'est vu refuser la permission de prendre la parole lors d'une audience publique sur le projet de loi, auquel il s'oppose.

En revanche, souligne-t-il, le représentant de la NRA a eu 40 minutes pour expliquer pourquoi le port d'armes à feu était nécessaire sur les campus d'un État où la violence armée est encore inexistante.