L'avocat de Chris Christie, Randy Mastro, a rendu public hier un rapport de 360 pages portant principalement sur le «Bridgegate», le blocage du pont George Washington pendant quatre jours en septembre.

Comme je l'écrivais plus tôt cette semaine dans ce billet, le rapport blanchit le gouverneur du New Jersey et impute la responsabilité de ce scandale à deux seules personnes, Bridget Anne Kelly, chef de cabinet adjointe du gouverneur, et David Wildstein, nommé par ce dernier à l'Autorité portuaire de New York et du New Jersey.

Le rapport, qui aura coûté un million de dollars aux contribuables du New Jersey, n'explique cependant pas pourquoi ce blocage est survenu. Tout au plus insinue-t-il que la vie personnelle de Kelly a pu jouer un rôle dans cette affaire.

Kelly est décrite dans le rapport comme étant «émotionnelle» et «habituellement préoccupée par la façon dont elle est perçue par le gouverneur». Le rapport précise aussi qu'elle a dû s'absenter du bureau pour s'occuper d'un membre de sa famille qui avait été hospitalisé.

Le document mentionne en outre qu'une brève relation amoureuse entre Kelly et l'ancien directeur de campagne de Christie, Bill Stepien, s'était «refroidie» à la demande de ce dernier.

Le rapport a été qualifié de «sexiste» et d'«insultant» par les critiques de Christie et les proches de Kelly. Chose certaine, aucun détail personnel du genre n'est divulgué concernant les autres personnes mentionnées dans le rapport.

Christie doit donner une conférence de presse cet après-midi. Candidat pressenti pour l'élection présidentielle de 2016, il a accordé hier une entrevue à Diane Sawyer d'ABC.