Est-ce que Jeb Bush briguera la présidence en 2016? Selon cet article de Politico, cette question domine les conversations politiques que tiennent ces jours-ci les bonzes républicains de Wall Street et des conseils des grandes entreprises américaines.
Et si Jeb ne se présente pas? C'est la deuxième question politique qui préoccupe ces mêmes personnes, selon Politco, dont les journalistes Ben White et Maggie Haberman révèlent le «plus sombre secret» des bailleurs de fonds républicains dans le paragraphe suivant :
«Deux douzaines d'interviews au sujet de la course de 2016 avec des donateurs, dirigeants financiers et lobbyistes républicains non alignés font surgir de manière constante et surprenante une candidate de consolation si Bush se désiste, si le gouverneur du New Jersey Chris Christie ne reprend pas pied politiquement et si aucun autre favori de l'establishment n'obtient l'investiture : Hillary Clinton.»
Les grosses légumes républicaines évoquent aussi dans leurs conversations les candidatures qui leur font peur. Leur pire cauchemar prend ainsi la forme d'une campagne présidentielle opposant la sénatrice démocrate du Massachusetts Elizabeth Warren, bête noire de Wall Street, à un candidat issu du Tea Party comme le sénateur républicain du Kentucky Rand Paul ou son collègue du Texas Ted Cruz.
P.S. : J'ai modifié le dernier paragraphe de ce billet, l'original étant passablement boiteux.